: C'est une ile habitee Jamais deserte ni desertee Elle est habitee En hiver comme en ete De pecheurs de faiseurs de bateaux De bistrots tavernes enchantees
: Dans l'quartier chinois Y' a un vieux bistrot Ou le pianiste n'est pas manchot... L'enseigne est en bois Et fait d'l'oeil aux gars Qui debarquent de
: tu ris tu pleures mais tu as peur tout brule en toi mais tu as froid tu ne dis rien mais tu as faim ton rire est faux
: Le long du fleuve qui remonte Par les rives de la rencontre, Aux sources d'emerveillement, On voit dans le jour qui se leve S'ouvrir tout un pays de
une longue dame brune, j'ai invente Une chanson au clair de la lune, quelques couplets. Si jamais elle l'entend un jour, elle saura Que c'est une chanson
: Vous dormez au fond de nos c?urs Vous etiez tous seul dans la mort Mais par elle vous vaincrez
ont dans la vie que cette philosophie : Refrain Ils vieilliront aussi qu'ils restent ce qu'ils sont, Des viveurs d'utopie aux etranges facons, Des amants, des poetes, des faiseurs de chansons
: Devant la pierre abandonnee Fleurie de quelques fleurs fanees, Juste une croix qui dechire le vent, Mes souvenirs sont les seuls survivants, Juste
: (Parle) Le jeune facteur est mort. Il n'avait que dix-sept ans. Tout est fini pour nous deux maintenant. (Chante) L'amour ne peut voyager. Il a perdu
quatre murs de sa maison n'abritent que l'absence Ou sont partis les compagnons avec leurs rires et leurs chansons Ou sont partis les compagnons avec leurs rires et leurs chansons
: Mademoiselle de bonne tenue, Pardonnez-moi d'etre venu Faire pousser la mauvaise herbe Dans vos jardins entretenus, D'avoir cueilli dans vos vergers
: Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite Je sais qu'il faudra faire encore des detours Et voir passer encore des jours et des jours Mais sans
: A bord de ce transatlantique Qui fait la ligne reguliere Entre l'Europe et l'Amerique, Charge de belles passageres, De la musique au premier pont,
: J'ai roule ma bosse Sur tous les chemins, Quand un jour la chance M'a fait trouver enfin Un marteau d'or (bis). Il brillait comme un' couronne Sous
: Il n'y a plus d'amandes : Les ecureuils ont tout mange Et les oiseaux ont ravage Les vignes qui s'etendent Jusqu'au prochain verger. Le foin sent la
: Avec ma gueule de meteque, De Juif errant, de patre grec Et mes cheveux aux quatre vents, Avec mes yeux tout delaves Qui me donnent l'air de rever,
: Oh ! Pinzutu, Toi qui arrives Du continent, De l'autre rive, ecoute-moi ! Si tu te frottes a ses dentelles, Si tu te perds dans ses prunelles, Prends
: Les amours finissent un jour, Les amants ne s'aiment qu'un temps. A quoi bon te regretter, mon bel amour d'un ete ? Voici deja venir l'hiver; Bientot