Teksty: Christophe Miossec. Le Voisin.
Si un de ces quatre je m'evapore
Crois-tu que tu penseras a moi enfin
Pour mes amis ma femme c'est clair je serai mort
Et pour toi que serais-je bien
Un voisin de palier qui s'evapore
Comme ca du jour au lendemain
Peut peut-etre faire naitre des remords
Si c'est pas trop demander j'aimerais bien
Faire couler quelques larmes sur ton corps
Que l'on essuie d'une revers de main
En se disant qu'il y a comme un trou dans le decor
Un truc qui fait que tout tient plus tres bien
On regarde l'horizon on y croit quelques jours encore
Puis on descend les poubelles comme chaque matin
C'est vrai et maintenant je le deplore
Tu me bouleverses et je n'y peux rien
J'aimerais tant que ca te perfore
Toi que je n'ai fait qu'effleurer en vain
Que ca puisse enfin toucher ton corps
Moi qui n'y ai jamais pose les mains
Si un de ces quatre je m'evapore
Je me dilue un de ces quatre matins
Comme un coup de pagaie dans l'eau qui dort
Ca fait splaoutch quelques vagues et puis plus rien
Car mon marecage pue un peu la mort
Sans le moindre effort on s'y enfonce jusqu'aux reins
C'est vrai et depuis longtemps je le deplore
Les sables mouvants je connais tres bien
J'aimerais tant que ca te perfore
Toi que je n'ai fait qu'effleurer en vain
Que ca puisse enfin toucher ton corps
Moi qui n'y ai jamais pose les mains
Si un de ces quatre je m'evapore
Dans un mois un jour ou meme demain
Y'a que le nom sur la sonnette qui changera encore
Et la boite aux lettres sera peut-etre repeinte
Il n'y avait que ce palier entre nos corps
Quand on se croisait parfois le matin
Mais c'est ma femme que tu adores
C'est vrai qu'on etait de bons voisins
J'aimerais tant que ca te perfore
Toi que je n'ai fait qu'effleurer en vain
Que ca puisse enfin toucher ton corps
Moi qui n'y ai jamais pose les mains
Crois-tu que tu penseras a moi enfin
Pour mes amis ma femme c'est clair je serai mort
Et pour toi que serais-je bien
Un voisin de palier qui s'evapore
Comme ca du jour au lendemain
Peut peut-etre faire naitre des remords
Si c'est pas trop demander j'aimerais bien
Faire couler quelques larmes sur ton corps
Que l'on essuie d'une revers de main
En se disant qu'il y a comme un trou dans le decor
Un truc qui fait que tout tient plus tres bien
On regarde l'horizon on y croit quelques jours encore
Puis on descend les poubelles comme chaque matin
C'est vrai et maintenant je le deplore
Tu me bouleverses et je n'y peux rien
J'aimerais tant que ca te perfore
Toi que je n'ai fait qu'effleurer en vain
Que ca puisse enfin toucher ton corps
Moi qui n'y ai jamais pose les mains
Si un de ces quatre je m'evapore
Je me dilue un de ces quatre matins
Comme un coup de pagaie dans l'eau qui dort
Ca fait splaoutch quelques vagues et puis plus rien
Car mon marecage pue un peu la mort
Sans le moindre effort on s'y enfonce jusqu'aux reins
C'est vrai et depuis longtemps je le deplore
Les sables mouvants je connais tres bien
J'aimerais tant que ca te perfore
Toi que je n'ai fait qu'effleurer en vain
Que ca puisse enfin toucher ton corps
Moi qui n'y ai jamais pose les mains
Si un de ces quatre je m'evapore
Dans un mois un jour ou meme demain
Y'a que le nom sur la sonnette qui changera encore
Et la boite aux lettres sera peut-etre repeinte
Il n'y avait que ce palier entre nos corps
Quand on se croisait parfois le matin
Mais c'est ma femme que tu adores
C'est vrai qu'on etait de bons voisins
J'aimerais tant que ca te perfore
Toi que je n'ai fait qu'effleurer en vain
Que ca puisse enfin toucher ton corps
Moi qui n'y ai jamais pose les mains
Miossec, Christophe
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