Teksty: Henri Tachan. Quand Je Suis Malade Juste Un Peu.
:
Quand je suis malade
Juste un peu,
Que je marmelade
Pres du feu,
Les pieds dans des tisons de fievre,
La, je retrouve les grands froids,
Mes delires d'enfant, mes effrois
Et mes Per'e Noel sur tes levres,
Quand je suis malade
Comme il faut,
Et que se balade
Sous ma peau
Quelque ambassadeur de la grippe,
Alors, je tire le rideau
Pour un simpl'e rhume de cerveau,
Sur la planete qui s'etripe...
Quand je suis malade
En sourdine,
Que je me ballade
Jusqu'en Chine
Dans une fusee-cathedrale,
La, je retrouve les grands vents
Qui soufflaient sous la porte, avant
Que mon enfanc'e se fass'e la malle,
Quand je suis malade,
Tout petit,
Que je gambade
Dans les orties
Du jardinet de ma grand-mere,
Pauvre memee, je te revois
Me dire: "Il etait une fois..."
Et moi, pleurant au cimetiere...
Quand je suis malade
A moitie,
Que j'escalade le Tibet
En faisant trois pas dans la piece,
La, je retrouve la taniere
Du ventre tiede de ma mere,
Ma piscine bleue, ma tendresse,
Quand je suis malade,
C'est si bon,
Ces promenades
Sur le pont
Du bateau blanc de mon enfance,
Il parait que c'est ca, la Mort:
On revient doucement au port,
Sans vagues, sans peur, sans souffrance.
Quand je suis malade
Juste un peu,
Que je marmelade
Pres du feu,
Les pieds dans des tisons de fievre,
La, je retrouve les grands froids,
Mes delires d'enfant, mes effrois
Et mes Per'e Noel sur tes levres,
Quand je suis malade
Comme il faut,
Et que se balade
Sous ma peau
Quelque ambassadeur de la grippe,
Alors, je tire le rideau
Pour un simpl'e rhume de cerveau,
Sur la planete qui s'etripe...
Quand je suis malade
En sourdine,
Que je me ballade
Jusqu'en Chine
Dans une fusee-cathedrale,
La, je retrouve les grands vents
Qui soufflaient sous la porte, avant
Que mon enfanc'e se fass'e la malle,
Quand je suis malade,
Tout petit,
Que je gambade
Dans les orties
Du jardinet de ma grand-mere,
Pauvre memee, je te revois
Me dire: "Il etait une fois..."
Et moi, pleurant au cimetiere...
Quand je suis malade
A moitie,
Que j'escalade le Tibet
En faisant trois pas dans la piece,
La, je retrouve la taniere
Du ventre tiede de ma mere,
Ma piscine bleue, ma tendresse,
Quand je suis malade,
C'est si bon,
Ces promenades
Sur le pont
Du bateau blanc de mon enfance,
Il parait que c'est ca, la Mort:
On revient doucement au port,
Sans vagues, sans peur, sans souffrance.
Henri Tachan
Inni wykonawcy
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