Teksty: Georges Moustaki. De Shanghai à Bangkok.
De Shanghai a Bangkok, sur une coque de noix,
Sydney a Caracas les jours qui passent sans toi,
Trainant de port en port l'ennui a bord le bourdon,
Je repense au retour dans quelques jours, c'est long.
C'est pour toi, ma jolie, que je suis sorti vainqueur
De ces iles perdues ou l'on tue, ou l'on meurt.
J'ai jete par-dessus bord tous mes remords de conscience
Pour sortir victorieux du cap de desesperance.
Je t'avais promis en te quittant
D'aller conquerir un continent,
De piller toute la fortune de la terre.
Il y en aurait tant qu'on n'en saurait que faire.
Je t'avais promis en te quittant
Des pieces d'or pour ton bracelet.
Je crois que c'est rate.
De Shanghai a Bangkok, parmi les docks, j'ai flane.
Les filles de couleur m'offraient leur coeur a aimer.
Quand j'avais trop le noir, j'allais les voir, et pourtant,
C'est toi qui as mon coeur, jolie fleur que j'aime tant.
En croyant m'enrichir, j'ai vu perir mes dollars
Aux des et au poker, jeux de l'enfer, du hasard.
Quand le piano a bretelles jouait le fameux air que tu aimais,
Je ne suis pas melomane, mais le vague a l'ame me prenait.
Je t'avais promis en te quittant
De revenir charge de diamants,
De quoi faire palir le soleil et la lune
Mais je n'ai que la peau et les os pour seule fortune.
Je t'avais promis en te quittant
De pouvoir te meriter.
Je crois que c'est rate.
Adieu Shanghai, Bangkok et ma defroque de marin,
Car la prochaine escale, c'est le canal Saint-Martin.
Je n'aurai pour merveille qu'un peu de soleil dans les mains,
Mais quand on se retrouvera,
Le bonheur qu'on se paiera
Vaudra bien quelques millions de carats
Et nous serons bien assez riches comme ca.
Sydney a Caracas les jours qui passent sans toi,
Trainant de port en port l'ennui a bord le bourdon,
Je repense au retour dans quelques jours, c'est long.
C'est pour toi, ma jolie, que je suis sorti vainqueur
De ces iles perdues ou l'on tue, ou l'on meurt.
J'ai jete par-dessus bord tous mes remords de conscience
Pour sortir victorieux du cap de desesperance.
Je t'avais promis en te quittant
D'aller conquerir un continent,
De piller toute la fortune de la terre.
Il y en aurait tant qu'on n'en saurait que faire.
Je t'avais promis en te quittant
Des pieces d'or pour ton bracelet.
Je crois que c'est rate.
De Shanghai a Bangkok, parmi les docks, j'ai flane.
Les filles de couleur m'offraient leur coeur a aimer.
Quand j'avais trop le noir, j'allais les voir, et pourtant,
C'est toi qui as mon coeur, jolie fleur que j'aime tant.
En croyant m'enrichir, j'ai vu perir mes dollars
Aux des et au poker, jeux de l'enfer, du hasard.
Quand le piano a bretelles jouait le fameux air que tu aimais,
Je ne suis pas melomane, mais le vague a l'ame me prenait.
Je t'avais promis en te quittant
De revenir charge de diamants,
De quoi faire palir le soleil et la lune
Mais je n'ai que la peau et les os pour seule fortune.
Je t'avais promis en te quittant
De pouvoir te meriter.
Je crois que c'est rate.
Adieu Shanghai, Bangkok et ma defroque de marin,
Car la prochaine escale, c'est le canal Saint-Martin.
Je n'aurai pour merveille qu'un peu de soleil dans les mains,
Mais quand on se retrouvera,
Le bonheur qu'on se paiera
Vaudra bien quelques millions de carats
Et nous serons bien assez riches comme ca.
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