Teksty: Francis Blanche. Le Mot De Billet.
Un, deux, trois, quatre, il est bientot huit heures
L'brave artisan a quitte l'etabli
Apres une rude journee de labeur
Il est content de retourner chez lui
Un, deux, trois, quatre, il monte quatre a quatre
Les escaliers du modeste logis
Il entre... personne... son c?ur cesse de battre
La piece est vide, il a deja compris
Un petit mot d'billet depose sur l'fourneau
Mais sans meme le lire, il crie dans un sanglot.
J'ai rechauffe un serpent dans mon sein
J'ai rechauffe un serpent dans mon sein
Pendant ma vie toute entiere
Oui dans mon sein, oui dans mon sein
Oui dans mon sein, dans mon sein
J'ai rechauffe (- Quoi donc ?) une vipere.
Un, deux, trois, quatre, il est bientot dix heures.
Le pauvre homme est toujours la prosterne
Le mot d'billet, cause de sa douleur,
Y veut meme pas en lire le libelle
Un, deux, trois, quatre, il revoit en vitesse
Son existence gachee par ce papier.
Puis il prend un revolver, il le presse
Sur sa poitrine et pan... il a tire !
Mais voici que soudain du petit trou sanglant
Une vipere sort qui dit en ricanant :
Il rechauffait un serpent sur son sein
Il rechauffait un serpent sur son sein
Pendant sa vie tout entiere
Oui dans son sein oui dans son sein
Oui dans son sein, dans son sein
Il rechauffait (- Quoi donc ?) une vipere.
Un, deux, trois, quatre et les heures s'ecoulent,
Comme il est mort, il n's'en apercoit pas
Mais une fillette voyant le sang qui coule
En d'ssous d'la porte va prev'nir son papa (- maman !)
Un, deux, trois, quatre, ils sont bientot quarante
Quelqu'un s'empare du mot que nul n'a lu
L'ouvre en tremblant, le lit d'une voix lente
Et tous comprennent l'affreux malentendu
Car la lettre homicide le petit mot d'billet
Pose sur le fourneau simplement lui disait
Fais rechauffer les patates au gratin
Fais rechauffer les patates au gratin
La viande est dans la glaciere
Moi je rentre vers minuit vingt
J'suis au cinema du coin
J'ai ete voir (- Quoi donc ?) Edwige Feuillere
L'brave artisan a quitte l'etabli
Apres une rude journee de labeur
Il est content de retourner chez lui
Un, deux, trois, quatre, il monte quatre a quatre
Les escaliers du modeste logis
Il entre... personne... son c?ur cesse de battre
La piece est vide, il a deja compris
Un petit mot d'billet depose sur l'fourneau
Mais sans meme le lire, il crie dans un sanglot.
J'ai rechauffe un serpent dans mon sein
J'ai rechauffe un serpent dans mon sein
Pendant ma vie toute entiere
Oui dans mon sein, oui dans mon sein
Oui dans mon sein, dans mon sein
J'ai rechauffe (- Quoi donc ?) une vipere.
Un, deux, trois, quatre, il est bientot dix heures.
Le pauvre homme est toujours la prosterne
Le mot d'billet, cause de sa douleur,
Y veut meme pas en lire le libelle
Un, deux, trois, quatre, il revoit en vitesse
Son existence gachee par ce papier.
Puis il prend un revolver, il le presse
Sur sa poitrine et pan... il a tire !
Mais voici que soudain du petit trou sanglant
Une vipere sort qui dit en ricanant :
Il rechauffait un serpent sur son sein
Il rechauffait un serpent sur son sein
Pendant sa vie tout entiere
Oui dans son sein oui dans son sein
Oui dans son sein, dans son sein
Il rechauffait (- Quoi donc ?) une vipere.
Un, deux, trois, quatre et les heures s'ecoulent,
Comme il est mort, il n's'en apercoit pas
Mais une fillette voyant le sang qui coule
En d'ssous d'la porte va prev'nir son papa (- maman !)
Un, deux, trois, quatre, ils sont bientot quarante
Quelqu'un s'empare du mot que nul n'a lu
L'ouvre en tremblant, le lit d'une voix lente
Et tous comprennent l'affreux malentendu
Car la lettre homicide le petit mot d'billet
Pose sur le fourneau simplement lui disait
Fais rechauffer les patates au gratin
Fais rechauffer les patates au gratin
La viande est dans la glaciere
Moi je rentre vers minuit vingt
J'suis au cinema du coin
J'ai ete voir (- Quoi donc ?) Edwige Feuillere
Francis Blanche
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